Tout savoir sur le biogaz
Les diverses technologies
Il existe plusieurs types d’installations, en fonction de :
- l’activité du porteur de projet (agriculture, industrie, autres déchets, assainissement de l’eau, etc.)
- la taille de l’installation (de la micro méthanisation de moins de 70 kWé aux unités « territoriales » ou « centralisées » de plus de 1 MWé ou 250 Nm3/h)
A noter que pour utiliser l’épuration du biogaz, (pour l’injecter au réseau par exemple), il faut une taille suffisante et que le réseau soit proche du site.
Les technologies principales existantes sont les suivantes :
- voie liquide continue, une technologie adaptée aux mélanges peu chargés en matière sèche. Elle permet une digestion en continu de la matière organique dans un réacteur, ce qui permet une production d’énergie en continue.
- voie solide continue ou discontinue : particulièrement adaptée aux effluents pailleux ou aux mélanges chargés en matière sèche. La voie solide discontinue repose sur le principe de batch, c’est-à-dire que le substrat est ajouté en une seule fois dans le réacteur de méthanisation, puis le processus de digestion a lieu pendant une période donnée avant que le digestat soit évacué.
Chacune de ces technologies présente des avantages et des inconvénients en fonction de la matière première utilisée et des objectifs de l’installation de méthanisation. Il est important de bien comprendre les caractéristiques de chaque technologie pour choisir celle qui convient le mieux à chaque projet.
La mise à l’échelle de la méthanisation implique des choix techniques vis à vis de ces technologies. Cette réduction d’échelle nous pousse, chez Enerpro Biogaz, à privilégier des technologies énergiquement plus sobres, sans action mécanique liée à l’homogénéisation de la matière.
A noter, pour un projet de micro méthanisation, il faut compter en moyenne 2 à 4 ans avant que le projet aboutisse. Une vision globale du porteur de projet est donc nécessaire.
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