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Eaux de brasserie et biodéchets :

une réponse pertinente !

Eaux de brasserie : épuration et production de chaleur

Les bactéries aiment la DCO, hors la plus grande quantité de DCO des eaux usées est créée à partir du brassage de la bière. En effet, les eaux usées des brasseries comprennent de la matière organique dissoute tels que les rebus de malt, de levure et de houblon. Normalement, ces eaux nécessitent une infrastructure supplémentaire de traitement des eaux usées pour le traitement. Les frais de fonctionnement d’une station d’épuration classique par boues activées sont augmentés car les équipements sont contraints d’éliminer un flux de DCO plus élevé.

Il existe une alternative économique viable : la méthanisation (ou digestion anaérobie) car elle permet d’épurer les eaux résiduaires des brasseries tout en produisant du biogaz. Transformer des déchets en biogaz grâce à des réacteurs anaérobies génère une énergie stable et valorisable sur site. Ainsi, la digestion anaérobie permet de réduire à plus de 90% la quantité de DCO contenue dans les eaux usées, tout en générant une source d’énergie renouvelable qui peut être utilisé pour réduire les charges financières supportées par les brasseries. Alors que les coûts des énergies fossiles ne cessent de fluctuer, cette source d’énergie durable créée à partir du biogaz réduit l’empreinte carbone et les coûts d’épuration de la brasserie.

En plus de créer des énergies renouvelables à partir de déchets, les réacteurs anaérobies contribuent à résoudre les problèmes des brasseurs.

Biodéchets : transformés sur place en fertilisant

Chaque année, plusieurs millions de tonnes de biodéchets sont produits, ce sont des déchets organiques biodégradables. Ils regroupent les restes de repas, les épluchures de fruits et légumes, les rebuts de cuisine, les produits alimentaires périmés et les déchets verts de jardins et de parcs.

En France, l’article 204 de la loi Grenelle II, codifié à l’article L. 541-21-1 (Arrêté du 12 juillet 2011 fixant les seuils définis à l’article R 543-225 du Code de l’environnement, JO du 23 juillet 2011), impose désormais aux gros producteurs de déchets organiques de les trier à la source en vue de leur valorisation organique. Le seuil de « gros producteurs » a diminué très rapidement, passant de 120 à 10 tonnes par an entre 2012 et 2016 : de plus en plus de producteurs de biodéchets sont concernés par cette réglementation.

Le mode de collecte et traitement centralisé entraîne des coûts importants de collecte et des impacts environnementaux, notamment à cause du transport. Au contraire, le traitement in situ des biodéchets par méthanisation permet de faire des économies sur ces coûts, avec en plus, une valorisation énergétique.

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